ATATÜRK nous manquera toujours

  Dimanche 10 novembre, le lycée privé Saint-Michel a commémoré Mustafa Kemal Atatürk, leader de la guerre d’indépendance et fondateur de notre République. C’est avec un respect et une infinie nostalgie que nous avons célébré cet homme d’Etat unique, chef de guerre inégalé, à l’occasion du 86ème anniversaire de sa disparition.

La commémoration a commencé par la remise d’une gerbe de fleurs devant son buste dans la cour, une minute de silence et l’hymne national. Elle s’est ensuite poursuivie dans la salle de théâtre. Nous avons regardé un documentaire sur Atatürk, puis les élèves du club de musique ont joué ses morceaux préférés.

« Ne perds jamais de vue l’essentiel, avance toujours dans l’intérêt du pays. Ne trompe personne, ne flatte personne. D’innombrables individus voudront te barrer la route, te détourner de ton chemin. Résiste, et les infinis obstacles qui se dressent devant toi finiront pas s’écrouler. Sache que tu n’obtiendras d’aide de personne, considère que tu es petit, fragile, et insignifiant… C’est seulement ainsi que tu pourras surmonter ces obstacles. »    

Atatürk disait qu’il existe deux Mustafa Kemal : « celui en chair et en os, le Mustafa Kemal mortel… Et le deuxième Mustafa Kemal, qui va bien au-delà de ma personne, car il nous incarne nous tous ! Une communauté combative et éclairée qui travaille à réaliser ses grands idéaux, à mettre en place une nouvelle existence pour la nation et qui fait fleurir mille nouvelles idées au quatre coins du pays. Je ne suis que l’incarnation de ce rêve collectif. Je m’efforce, en souriant, de répondre à vos attentes. Mustafa Kemal, c’est vous, c’est nous. L’intemporel, le brillant, le survivant Mustafa Kemal ! »

La cérémonie s’est poursuivie avec l’oratorio NOUS SOMMES ATATÜRK présenté par les élèves de la classe 11e.

« Chaque 10 novembre, nous communions en l’honneur d’Atatürk ! Tout au long de notre vie, la nation toute entière marchera sur la voie qu’il a ouverte, à la lumière de la civilisation, avec la même ambition et la même conviction »… C’est sur ces mots que s’est achevée la cérémonie.