81 ans que notre grand leader Mustafa Kemal Atatürk nous a quitté(e)s. Nous avons donc organisé une cérémonie de commémoration à l’école à l’occasion de l’anniversaire de sa mort.
Atatürk, leader au charisme universel qui a inspiré tant de nations, a mené la lutte pour l’indépendance et créé un nouvel Etat-nation sur les ruines d’un Empire déchu.
La cérémonie a débuté par la remise d’une couronne de fleurs sur le buste de Mustafa Kemal Atatürk. Elle s’est poursuivie par la diffusion d’un enregistrement sonore de sa propre voix, celui de la lecture du Nutuk, ainsi qu’une minute de silence et s’est finalement achevée sur l’hymne national.
Bien que des tentatives de réformes des institutions et de reformulation de sa pensée scolastique aient été initiées pendant les Tanzimat sous L’Empire ottoman, le pays n’avait jamais connu de tels changements. Mustafa Kemal Atatürk était pleinement conscient de la nécessité d’une modernisation radicale.
Une fois concrétisé l’idéal d’un pays indépendant, la période de création de la Turquie contemporaine commence avec la mise en place de nouvelles institutions. La pensée kémaliste constitue la génétique de notre système de pensée. Toute formation politique ne peut survivre qu’avec une structure et des installations conformes à l’air du temps. Comme l’ont dit les grand(e)s artistes et les grands penseurs, Atatürk a permis à la Turquie de vivre, par étape, sa Renaissance.
Notre professeur de Langue et Littérature Turque, Berkant Örkün, a fait un discours pour expliquer les formations de la pensée kémaliste ainsi que les réalisations enregistrées à son époque. Un groupe d’élève de 10ème et de 11ème s’est ensuite chargé de poursuivre la présentation par l’accès à l’indépendance et les étapes qui s’en sont suivies.
Nous vivons une période complexe, où les savoirs sont en évolution constante et prometteurs d’amélioration mais où nous faisons également face à des problèmes hérités des questions irrésolues d’hier. Notre pays et le reste du monde ont de nombreux problèmes à résoudre. Malgré la fatigue et l’usure qu’apporte la responsabilité de notre temps, chacun(e) de nos jeunes continuera à tenir le flambeau, à chercher des solutions adaptées à notre époque, sur la voie initiée par Atatürk.
Le discours de clôture a marqué la fin de la cérémonie.