Les mathématiques sont souvent considérées par les élèves comme une matière difficile. Pour beaucoup, les mathématiques sont de ces leçons qui nous gâchent la vie, dont nous redoutons les évaluations et dont on a hâte de se débarrasser une fois diplômé. Pour d’autres à l’inverse, c’est une discipline qui leur permet de comprendre et d’aimer la vie. En effet, comme pour tout, il faut d’abord comprendre pour pouvoir aimer la matière. On n’aime que ce que l’on comprend… C’est pour cela que nous avons proposé un camp de mathématiques afin d’assurer un soutien individualisé dans une atmosphère de travail digne des meilleurs cours particuliers. Tout comme vous, tous les élèves qui participent au camp de mathématiques viennent pour apprendre et approfondir.
Nous nous sommes donc mis en route début avril en direction du yayla de Topuk afin de créer une synergie et mieux appréhender les thématiques au programme de l’examen AYT. Un intense marathon de 5 jours nous attendait. Nous avions préparé un programme avec 8 heures de cours par jour et de longues plages d’études en soirée. Sortir du contexte l’école et passer du temps dans la nature aura fait le plus grand bien à nos élèves qui en ressortent d’autant plus motivés. Nous avons suivi le programme que nous avions prévu. Les élèves étaient tellement motivés que nous avons même prolongé les heures d’étude en soirée afin de compenser leurs lacunes. Les conditions étaient réunis pour obtenir de bonnes performances et les résultats ont même été au-delà de nos espérances.
Loin du stress habituel des révisions aux examens, nous sommes renforcés grâce à l’atmosphère studieuse et la joie d’être ensemble. Les professeurs n’ont eu de cesse de motiver les élèves et les ont toujours épaulés. Les élèves ont eu le loisir de poser toutes leurs questions. Cette atmosphère de synergie nous a rappelé qu’il était possible de prendre du plaisir en travaillant et qu’il était possible de se sentir unique tout en appartenant à un groupe. Ce camp nous aura permis de constater que même les élèves qui avaient une phobie des mathématiques, celles et ceux qui n’aimaient pas étudier, ou encore qui pensaient ne pas y arriver pouvaient tous réussir.
Nous avons finalement quitté le camp le 6 avril au soir, la tête pleine de beaux souvenirs et des élèves de dernière année consolidés dans leurs connaissances en mathématiques.