Nous vivons des jours sombres… Les bruits de la guerre nous parviennent des quatre coins de la planète, des civils innocents sont tués dans des conflits ethniques et poussés à l’exil … Chaque année, des milliers de femmes sont victimes de violence conjugale et tant de personnes se trouvent isolées voire menacées de mort pour leurs croyances ou leur orientation sexuelle. Dans ce contexte, la démocratie apparaît être notre seul espoir pour sauver l’humanité.
Chacun doit pouvoir vivre librement … S’il n’exerce aucune pression , qu’il ne lève la main sur personne, s’il n’a pas recours aux armes, qu’il ne menace et ne violente personne, chacun doit avoir la possibilité de croire et de penser comme il l’entend … Oui, pour toutes ces raisons, c’est bien de démocratie dont nous avons besoin.
En ce jour de célébration, nous souhaitons faire méditer nos élèves sur ce qu’est véritablement la République. Si elle se résume à un système d’oppression qui se limite à accorder le droit de vote sans garantir d’espace de liberté, bref, un système sans démocratie véritable … alors la République est une coquille vide. C’est dans cet état d’esprit que nous célébrons, dans la joie malgré tout, cette fête de la République.
Chère RÉPUBLIQUE,
Tu es un oeillet que j’agrafe à ma veste, à gauche, près du coeur,
Tu nous protèges de l’abîme,
Tu t’efforces de nous rappeler sans cesse les chansons tombées dans l’oubli,
Tu nous apprends à nous sacrifier pour la Patrie,
Tu libères les colombes blanches pour répandre la Paix,
C’est pour toutes ces raisons que je t’aime !
Tu nous rappelles notre humanité,
Tu n’es ni le Dieu, ni l’esclave du peuple,
Tu es la patrie de la liberté,
Tu réponds avec noblesse à la traîtrise,
Il y a, enfouie au plus profond de toi, la sagesse …
Même dans les temps les plus sombres, jamais tu ne te rends.
Tu n’abandonnes jamais tes enfants.
Je t’aime, chère RÉPUBLIQUE!
Tu es la plus haute et la plus éclatante des étoiles qui brillent dans le ciel,
Tu es le régime le plus courageux de tous les temps,
Je suis transporté de joie à chacun de tes anniversaires,
Je t’aime, chère RÉPUBLIQUE !